
Vagina dentata
Plus de track, plus de musique – party is over.
Tu t’arraches les mamelons
partout sur le dancefloor.
Tu te dandines en cadavre.
Tu t’éclates, tu t’écartes.
Ça mouille dans ton crâne
comme du sexe en sang.
La tête en fente,
à coups d’exacto.
Des planchers tout autour, plus d’exit.
Pendue au bout de ta peau
roulée du bout des doigts,
ta peau en grumeaux,
pichenottée sur les patients
qui te watchent les boules
en freestyle sous ta jaquette
bleue,
non,
blanc, d’la poudre,
sous ta langue,
ta langue comme une queue.
Le clitoris en comprimé
qui fond,
comme ton cerveau
baisé, bourré, porno en HD.
Avaler la pâte, le sperme en sachet.
Tu ouvres la gueule,
les doigts dans la peau des joues.
Tu tires la langue, la bouges et dis aaaahhh.
L’infirmière la tête fermée dans ton sexe
à chercher des restants.
Tu retrousses les babines, ta plote en canines.
Tu glousses comme une chienne.
Tu lui renifles l’entregent.
Sa face comme un trou de cul,
tu pourrais la laper, elle coule,
grosse graisse
qui s’essouffle à chercher des restants.
Elle pourrait aussi te gratter
la crasse pognée dans les dents,
S’arracher les ongles
crottés, poudrés.
Mettre les rognures en tupperware
et garder le buzz pour après le shift.
Les broyer et sniffer en track
ou à l’aiguille se shooter direct
ton paté chinois pogné dans les craques
et le reste du Zyprexa.