Sex on the beach
tu n’en pouvais plus de l’aimer
en Jésus-Christ
les jours de sécheresse immobile quand tu rongeais en paix
quand tu t’en câlissais
eux sortaient des métros
dans leurs armures de tupperware
prêts à être meilleurs que toi
elle regardait ça en écorchant chaque enfant
elle ne mangera pas de ta viande
elle va te la grafigner ton envie
il ne restera rien même plus de restants
tu vas purger longtemps la peine de ta princesse
elle coud, hystérique
les voiles de ton naufrage
elle ouvre, grande la plaie
de tes ancêtres bâtards
tu vas trouver que les plages sont longues dans l’Est
on marche et on pense toujours qu’on arrive à quequ’part