
J’avais 12 ans*
le jour où le Parrain est mort
comme un stade olympique qui tombe
le mari de ma tante était là
et mon père avec moi
personne a bougé sauf mon enfance
l’assistance sortait en cercle pendant des heures
même les ambulanciers ont pris leur temps
c’était triste assez
pour qu’une infirmière pleure
et que les Expos soient vendus.
*Poèmes inédits tirés d’un ensemble
intitulé DESCENTE À MARIEVILLE