Une vingt quatre à taire
une vingt quatre à taire
dans la vallée de l’aluminium
feux d’artifices dans les yeux
dans le sexe je
pense à toi
je suis le monde
comme il respire
et ce que j’invente
dans ton désir cannibale
je pense à toi
quand nos territoires
s’entrechoquent
quand ta viande me cascade
quand ta coulée de lave se love
tranquillement en moi
je
me
lirais
dans
les lignes de ta main
dans l’alignement
de tes soleils morts
tu es ma forêt d’épinettes noires
qui flambe dans les asiles
de mes vides
qui s’accumulent
je pense à toi
les idées noyées
ton chaos tes images
me remplissent le ventre
en attendant
une dernière gorgée
de travers
je réveillonne
dans tes yeux
où j’ai trouvé
un pays