« Two hundred years ago, Gustave Flaubert wrote that “ »Poetry is as precise as geometry.” » Today, I would argue that poetry is as precise as code. »
Dans l’esprit de l’article d’hier sur une poésie du code et du programmeur-poète, Tammy Oler indique que les moyens actuels de mise en forme numérique sont très rarement adaptés à la poésie. Les grands espaces entre les mots et les sauts de page, comme la plupart des fioritures de mise en page propres à la poésie sont supprimées. Ce problème est notoire pour ce genre littéraire. « But poetry is a singular type of content: it’s composed of both language and form. ». C’est là que se joue l’impasse du numérique, celle qui empêche la poésie de travailler en symbiose avec sa forme. Comment faire répondre la forme au fond, si l’auteur (le programmeur) n’a pas le plein contrôle sur cette dernière?
Stimuler une réflexion au sujet de la typographie, de l’organisation textuelle et de la forme est toujours un réflexe intéressant, surtout dans la mesure où un jeu limitrophe peut amener une forme d’art qui illustre mieux son autonomie qu’au milieu de bases bien solides, canons et convenues.
Tammy Oler demande à la poésie d’être là pour la technologie avant l’inverse. Et il me semble qu’il ne va pas assez loin. Si la mise en page est obligatoirement morne et sans diversité, travaillons cette contrainte, mettons-la à nu et brisons-la par ce geste. Et voyons voir ce que ça provoquera.
L’article: http://www.zeitgeistnyc.com/2010/10/06/poetry-in-the-digital-age/
C.