LE FUTUR — A. Lermitova






Les litières n’existent plus
Les chats se transforment en chauves-souris
Pour uriner sous les étoiles
De duck tape infinies
Les tours à condos font du surf
Ça change pas on coupe nos griffes
Sur les fournaises de Longueuil beach

Le boulevard Taschereau a son tramway
Les caissières n’ont pas le droit de s’assoir
Les poètes plantent des fleurs de plastique
Et j’ai pas fini mon mémoire je suis pas déménagée
Mon ventre est un champ de mines
Mes prêts étudiants vont bien

Je marche et m’engouffre dans le tracé des villes tracé
De la pensée j’archive le trajet des gouttes de pluie
Qui meurent sur les parebrises de chars électriques ou pas
C’est comme qui dirait une tristesse noyée
Entre deux orangs-outangs

Contexte gros bocal de poisson qui tourne en rond
Lili fait ses griffes sur le rebord du lit
Elle traque le poisson qui tourne en rond
Nous sommes chasseuses et guerrières
Nous pissons dans des champs d’orties



Une réflexion sur “LE FUTUR — A. Lermitova

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