Dans l’espoir d’être une vitrine pour la poésie, pour ses auteurs, ses acteurs et ses événements, nous publions un autre article du Devoir ( visiblement nous ne lisons que ça ) malgré le grand manque d’intérêt qu’il représente. Nous n’avons rien contre Vénus Khoury Ghata… Disons simplement que l’article du quotidien montréalais est loin d’être excitant.
Voici l’article
Un autre… plus intéressant… sur Madame Khoury Ghata: poezibao
La poétesse libanaise Vénus Khoury Ghata a obtenu le Goncourt de poésie 2011.
Voici un extrait du recueil récompensé:
[C’ÉTAIT NOVEMBRE]
C’était novembre de tous les vacillements
Le crépuscule n’allumait plus les lampes coutumières
Les mains tendues pour arracher un peu de leur lueur à l’obscurité
ramassaient des battements d’ailes
La mère ouvrait les bûches froides avec ses ciseaux comme ventre
de volaille pour les farcir de crépitements
on essorait du même geste le seuil et le linge
on s’inventait des voisins grandiloquents avec des feux volubiles
on leur inventait des visages et une vaisselle au tintement solennel
stupeur lorsqu’ils déclinaient leurs noms gavés de pierres et le
cimetière
comme point de ralliement
Vénus Khoury-Ghata, Où vont les arbres ?, Mercure de France, 2011, page 60.