Poésie – Ian Lauda



On ne
se rencontre pas
au hasard d’une fête
ou

sur
une
rue

(même déserte)

— vous ne croyez pas à la foudre
sur le coup de minuit ou
sur le corps d’une belle
ennemie?

ce que nous voulons croire et devenir
redéfinit à la nage (3 millions de km
libres) dans les souvenirs

*



Cent-vingt-cinq 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
000 000 000 000 000 et beaucoup de

pro
positions

de dé

positions

ô passions
ô toi
ô moi
ô
qui? qui? qui?

tourne les pages

et

quoi? quoi? quoi?

fait vivre

*



Je laisse mes mains
se balader sur
toi/et
à ce moment
apparaissent les astres
&
les apparences
basculent et comblent
les carences de caresses

*



Elle recompose la vie d’un air doré

rassemble les errances
tisse des trous

avec le fil noir
de l’araignée —

laisse planer l’incertitude

et ta bouche

sur son cou

*



Pas de doute:

L’essentiel de cette vie conserve l’empreinte
des yeux bleus du ciel

lorsque le cœur se soumet
et que la tête se soulève
et que le crâne s’ouvre
et que des mondes fleurissent sous la légèreté
du vent des promesses

Pas de doute:

L’essentiel de cette vie
Nous attends — tout près.




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