Leroy K. May – The boys and girls of the summer repêchage




Parc Laurier #2

BYOB, apporte tes saucisses pis tes pains hot-dog, Ben fournit l’barbeq
On splitte les mites old school : garroche ta mite à terre pis les capitaines font les équipes



ÉCHAUFFEMENT


Langelier pis Bert s’obstinent : pour ou contre le bunt?
Les règlements changent à chaque manche, y en a qui s’énerve (surtout des Martres)
Cinq lancers pis t’es mort, non trois prises pis t’es mort
Les fausses-balles comptes-tu? Oui? Ah come on ref!
Lanthier court du 1st au home avec sa bière pis arrose Bert au marbre, pas de classe
Charette frappe la balle loin au champ gauche mais Towner capte la balle à la piste d’avertissement, trois fois (Charette aurait dû penser champ opposé)
Bambino catche la clope au bec, la Pabst Blue Ribbon entre les cuisses – idem quand il joue au champ centre
Mario Benjamin Mayo (sibeur-sexe-pidofile) frappe quatre crisse de balles tout croches et embarque s’es buts quatre fois pareil
Damn Dan frappe systématiquement vers Leroy qui le retire systématiquement, sauf une fois (c’est leur destin)


SEVENTH INNING STRETCH


Tu buntes les yeux fermés, tu t’casses un doigt (comme une Martre!)
Tes relais sont aussi précis que Mitch Williams (une vraie Martre!)
Tu swingues dans le beurre, troisième prise, pis tu pleures (comme une Martre!)


LE GRAND  MATCH

Martres

2

2

0

0

5

0

1

2

12

LFCD

5

1

3

0

3

0

2

X

14



Leroy réchauffe le diamond pendant que Bert étire son bras bionique
Messier, Lanthier, Gaudette, etc. scratchent assez d’roulants pour s’inscrire au pointage
Inspiré par la splendeur de la coupe René-Charles Bukowski, les Louis-Ferdinand Céline Dion (Bambino, Towner, Big Jim) enlignent les simples et les doubles pour doucement humilier leurs adversaires
C’est dur à tuer une Martre, ça revient toujours de l’arrière, ça grafigne, ça mort, ça lève ses spikes, ça t’crache dans face, pis ça finit par contourner les buts : une vraie plaie
Leroy frappe un inside the park, un haut ballon sur la ligne du premier qui fait courir Larry un bon bout d’temps
Jim attend son lancer, Leroy se fait striker, mais les LFCD continuent d’empiler les points
Bert lance deux manches parfaites : pas de point dans une manche de softball, c’est aussi beau que Don Larsen en 1955


Mais…
C’est dur à tuer une Martre, ça revient toujours de l’arrière, ça grafigne, ça mort, ça lève ses spikes, ça t’crache dans face, pis ça finit par contourner les buts : ça compte 5 points, Bert envoyé aux douches


Bambino engueule ses joueurs : c’est 9 à 9, fin de la cinquième, Tequila, Heineken, pu l’temps d’niaiser
Brodsky prend le sort de l’équipe sur ses épaules, contourne les buts dans une course folle, croise le marbre, hystérique; fais un catch de ouf de sa position de rover


Mariano Rivera Poulin vient fermer les livres


La réalité du soleil rattrape les Martres, huitième manche, open inning déclare Damn Dan


Trop peu trop tard, deux points plus tard, de Daraiche à Leroy, retrait 6-3 pour ceux qui tiennent le score
Wait ‘til next year, dit la Martre après la défaite, comme les Cubs depuis 1908
Brodsky MVP : la coupe René-Charles Bukowski entre ses mains





LFCD : ces champions-là 2012







Aucun vers ne se termine par un point parce que Vickie Gendreau trouve ça louche, elle l’a écrit dans son Testament




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