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Il faudra un jour apprendre qu’un cancer ronge l’une de nous deux
Je regarde la photo, les dents de tous exposées et ce «cheeze» immobile comme la mort. Une photo d’une photo comme il y en a tant sur mon babillard. Des gens discutent sur un fond bleu, les amants, les amis.
La fête a pour thème Ali Baba, la peinture est d’or. On ne peut marcher qu’à condition d’être chaussé de mocassins, de vieux mocassins jaunes.
Personne n’écoute personne. Je participe à un sondage sur mes habitudes de consommation de gâteau et je réponds «trois heures» à la question : «Combien d’heures par semaine consacrez-vous au gâteau?»
À la fête de mon ami magicien, mon ami magicien me joue un tour, un tour sans magie, rien qu’une tournure de phrase, un tour de mots. Je sais que plus jamais je ne le reverrai et il me dit:
« À bientôt ».
POÈME SALE 