La vie écrite des poèmes à la scie mécanique
si je devais écrire ton corps je dirais
comment slurp on se déjeune sur l’herbe
alors que les arbres reviennent de la guerre
avec ton printemps qui coule de partout
comment boum tu jouis tambour ancestral
cognant tes courbes de mandarine
douze coups sur le minuit de mes entrailles
comment pssshh les heures se vident
en romances d’orignaux masqués
dans mon coeur de quarante onces
comment crac le soleil s’évade de prison
pour se fixer une vie au hasard des ski-doos
les yeux secs comme des polygones de plywood